LES JEEP AFFECTIVES DE LA FAMILLE PETIT

L’affection est un sentiment plus profond que l’amour, car elle dure généralement bien plus longtemps. C’est guidé par ce sentiment plein de tendresse et 300 heures de travail pour un résultat final remarquable que Henri Petit a reconstruit sa Jeep Willys sous les yeux admiratifs du petit Bérenger, le fiston qui, à l’époque, avait 10 ans. Ce qui était inévitable arriva : le fils voulait la même, à sa mesure bien sûr, et, comme l’amour d’un père, c’est sacré, c’est avec 100 heures de travail supplémentaires que Bérenger s’est assis, lui aussi tout heureux, dans sa Jeep Willys miniaturisée, tout cela pour écrire que nous avons ici un double talent avec Henri Petit qui a réalisé une petite et une grande merveille, animé qu’il était par sa grande passion affective pour les Jeep à vocation militaire. C’est cela, avoir du génie. Ayez du talent et on vous reconnaîtra peut-être du génie. Ici, à voir ces deux merveilles, c’est chose faite.

Par Christian Clausier

La suite à lire dans le N°69